Le sourire que ce musicien lui avait adressé avait aidé à ce que Mérèben se dise qu’il avait bien fait de se mêler à la musique de cet inconnu. L’auteur se laissa d’ailleurs aller suivant les mélodies que pouvait proposer le musicien. C’est dans ses moments-là que Mérèben se sentait bien, juste bien, peut-être aussi un peu surexcité en entendant la mélodie qui pouvait sortir de leur duo. Mais toute bonne chose ont une fin et lorsque les dernières notes se font entendre l’auteur et sortirent un peu brutalement de cette bulle former. Les applaudissements le firent sourire, mais lui rappela également qu’il était entré dans une mélodie qui n’était pas la sienne, alors il s’excusa et remercia cet inconnu. Pourtant, celui-ci lui serra la main et Mérèben s’accrocha un moment aux yeux de cet homme en face de lui, il avait été tellement emporté par la musique qu’il en avait presque oublié quand plus que son partenaire était excellent en musique, la nature l’avait parfaitement réussi. L’auteur lui sourit, heureux du compliment et de la proposition. À cet instant, il aurait certainement pu lui sauter au cou, beaucoup trop heureux de pouvoir rejouer avec lui. « De rien, mais tu étais déjà excellent avant que je n’arrive et nos cœurs semblent plutôt bien s’accorder, alors pourquoi est ce que je refuserais de jouer à nouveau avec toi ? » Le brun lui sourit « Il faudra juste me prévenir du jour, de l’heure et du lieu, je viendrais donc à tes côtés pour jouer de nouveau, les mélodies qui viennent dans ton esprit. »
Il parlait peut-être de trop, mais il aimait les mots et leurs multiples sens. Il appréciait les utilisé pour voir la réaction des autres et il aimait aussi, car c’était un jeu plaisant et qui avec un partenaire en plus donnait des formes des plus intéressantes, ainsi qu’un soupçon de frisson dû au côté imprévisible de son interlocuteur. De plus Mérèben se permit également de lui expliquer la situation, quitte à passé pour un stalker débutant, il voulait lui dire qu’il avait aimé sa musique et ce qui se dégageait de lui. Un sourire en coin passa sur ses lèvres quand le musicien lui proposa de boire un verre avec lui, l’auteur hocha la tête. « Oui, te voilà » Cet inconnu ne devait pas imaginer ce que la résonance pouvait crée chez le français et c’était peut-être mieux ainsi. « J’accepte avec plaisir, mais j’aimerais te poser deux conditions à cela » Il fit mine de réfléchir à ce qu’il pouvait demander, mais les deux options était déjà former dans sa tête. « La première est d’avoir au moins le prénom de l’incroyable musicien que tu es et la seconde... » Le brun tordit légèrement sa bouche avant de reprendre en souriant. « Peut-être un numéro de téléphone, pour qu’on puisse se contacter et rejouer ensemble. Enfin, si l’idée tien toujours. » Il lui fit un clin d’œil, car en soit, même s’il refusait ses conditions, il viendrait avec lui. Juste pour passé plus de temps à ses côtés, car il n’était pas exclu, que la proposition ne soit qu’un moyen de couper court à la rencontre. Mérèben n’aimait pas cette possibilité, mais il savait que c’était possible surtout quand on prenait le temps de discuter avec lui. On le disait trop passionner et obsessionnel, ce qui pouvait effrayer certaines personnes. Mais passons, il voulait profiter du moment avec ce bel inconnu. « Si tu as déjà une adresse en tête alors je te suis. » Pouvait-il lui dire qu’il avait hâte dans savoir plus sur lui, de peut-être comprendre les sonorités qui se déployait de son violon. Non, ce n’était pas le moment, il risquait de fuir si l’auteur commençait à parler ainsi. Il gardera cela pour lui, mais il ne pouvait s’empêcher de sourire des qu’il croisait le regard de l’homme qu’il avait eu tant de mal à retrouver. Est ce qu'au fond de lui, il espérait avoir l’occasion de partager plus de temps que celui de prendre un seul et unique verre ? Oui, totalement, il voulait encore l’entendre parler et apprendre à le connaître. À cette pensé, le brun se claqua le front mentalement, il fallait se calmer. Il ne pouvait pas non plus commencer ainsi, sinon, c’était sûr qu’il passerait la nuit éveillé en se posant un tas de questions qui n’aurait certainement jamais de réponse. Car si lui était enclin à revoir Alessio, l’inverse n’était pas si immuable que sa façon de penser à lui.