Tu es content de recroiser Owen, ça faisait bien longtemps que tu ne l’avais pas vu, trop longtemps même. Pourtant tu n’es pas aussi overbooké que ça et tu pourrais te permettre de passer un peu plus de temps avec lui. Il y a Leo, oui, mais jamais aucune fille ne s’est dressée entre vous deux, et ça n’allait pas commencer aujourd’hui. Même si, pour le coup, tu as attendu trop longtemps avant de le revoir donc maintenant tu savais qu’il ne fallait plus le faire. En plus, vous partagiez la même passion, que demande le peuple ! Tu lui sors une petite blagounette dont tu as le secret et lorsqu’il te répond, après avoir tapé le high five, tu ne peux pas t’empêcher de rire. L’Abbé Chamel, c’est bon ça mon pote, tu m’as bien fait rire. Puis il en vient à te demander ce que tu deviens alors tu passes vite fait une main dans tes cheveux pour les remettre en place, pourtant ils n’étaient pas si longs mais t’as pris l’habitude. Toujours oui, je travaille toujours chez le grand-père de Leo, même s’il est décédé, je continue de travailler là-bas et puis j’essaye de prendre soin de Leo aussi. T’en dis pas plus parce que tu ne veux pas passer pour le « lover » du coin. Cependant, tu ne peux pas te mentir à toi-même, Leo, tu l’as dans la peau. Et ça rime en plus. Et toi alors, toujours à la patinoire et à la cuisine ? Tu n’as pas inventé un nouveau concept comme faire de la cuisine sur la glace ? Tu t’esclaffes à ta propre blague, tu te trouves un peu bête mais t’en as rien à faire. Après tout, Owen il te connaît, il sait que t’es un petit rigolo, et que malgré ce qu’on pourrait croire, tes blagues ne sont pas toujours drôles. Tu passes souvent tes journées à sortir des blagues et à y rire, tu es ton premier grand public et parfois tu te dis que Leo doit te prendre pour un fou à rire tout seul. Plus sérieusement, tu fais des concours avec ta partenaire d’ailleurs, ou tu n'en fais pas ? Je ne connais pas trop trop la discipline à vrai dire, mais je suis sûr que c’est plutôt impressionnant. Tu te remets à rire avant de continuer ta phrase. Je ne m’imagine même pas sur la glace, je sais que j’essaierai de m’y mettre mais que rapidement mon fessier atterrira au sol. Tu t’imagines déjà faire des figures approximatives et tomber lamentablement sur la glace et te faire des bleus, puis tu penses qu’on pourra te masser, enfin si Leo veut bien et ça te donne presque une petite idée de plan « machiavélique » si on peut dire ça ainsi.