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Titre du sujet : another day at work (libre)
Dans :
 
Anonymous
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another day at work

Après avoir passé une nuit difficile, ton beau-père qui ronfle, ta mère qui se lève à quatre heures du mat’ pour commencer son premier job. Elle t’a embrassé le front avant de partir et ça a laissé le temps à Ed de se retourner dans le lit et de ronfler de plus belle. Lui c’est le genre de mec qui est tellement flemmard qu’il n’a pas de boulot et qui profite de sa compagne pour ramener les sous à la maison. Y a que toi qui t’es battu pour trouver un job pour l’aider alors que ce n’était pas ton rôle mais pourtant tu l’as fait. Cependant les sous ne servent pas qu’à aider ta mère, à la base c’était pour te payer tes études mais tu ne les as jamais commencé parce que les frais d’inscription et une année à la fac c’est trop cher. T’as beau avoir tenté d’obtenir une bourse, mais tu n’as reçu que des refus et tu n’as jamais compris pourquoi. Du coup t’as un peu abandonné, tu continues de bosser au Grocery Store comme caissier et tu t’occupes d’arranger les rayons aussi. À côté, tu fais de la boxe, tu n’es pas le gérant mais tu passes une bonne partie de ton temps là-bas. Le gérant, justement, connait ton passif et tes soucis, il te fait toujours un prix et ça te fait plaisir de voir que des personnes généreuses existent encore. Enfin il a plus ou moins eu la même enfance que toi donc sûrement qu’il ne peut que comprendre ce que tu ressens. Bref, pas de boxe avant ce soir, donc ce matin tu te lèves même si, comme déjà dit, tu n’as pas bien dormi, tu te prépares vite fait et tu claques sans ménagement la porte derrière toi, tu sais très bien que dans tous les cas, ça ne va pas le réveiller car il a un sommeil de plomb. Tu te rends donc au Grocery Store pour t’occuper du rayonnage, tu vas donc dans la réserve pendant que ta collègue s’occupe de la caisse et le gérant, il est dans la réserve pour s’occuper des stocks. Tu commences à ranger et ajouter de nouveaux vivres pendant l’ouverture du magasin. Les premiers clients arrivent, t’en connais certains à qui tu fais un check ou ça arrive direct à l’accolade. Au moins ici, tu te sens bien, il n’y a pas la pression que tu as lorsque tu reviens chez toi et qu’il n’y a pas ta mère.

 
Anonymous
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Ah, se coucher tard... l'avantage de ne pas avoir de travail, aucun horaire à respecter, aucune limite, et surtout, aucun compte à rendre. Du moins, sur de potentiels retards. Pour l'heure, je traînais dans mon lit, avec une certaine flemme de me lever. Pourtant, une réalité me sautait aux yeux avant même que je ne me lève: je n'avais rien à manger en guise de petit déjeuner. Je soupirais, il allait falloir y remédier. Avec quelques difficultés, mes jambes quittèrent mon lit, pour que mes pieds finissent par toucher le sol. Me voici, assise sur mon lit, en pyjama, non maquillée, j'avais l'air bien tiens. Heureusement, personne pour me voir dans cet état, et la première chose que je fis fut de me rendre dans ma salle de bain, afin de prendre une douche. Etant seule, je pouvais me permettre de chanter, mais pas à tue-tête non plus. Ca rendait la douche moins chiante. Une fois propre, je sortis de la douche afin d'aller m'habiller. Rien de bien extravagant, une tenue sans doute normale. Une fois cela fait, je pris le chemin de l'épicerie qui n'était pas très loin. J'aurais bien volé ce qu'il me fallait, mais cette épicerie était importante, et proche, je n'avais donc pas envie de me voir refuser l'entrée. Non, j'allais payer, ici. Bref, je rentrai dans cette épicerie et me dirigeais vers le rayon où je pourrais trouver de quoi déjeuner. Je trouvais rapidement ce que je cherchais, mais en me baissant, mon téléphone quitta ma poche, ce que je ne remarquais pas. Et oui, ce genre de chose m'arrivait souvent, mais la plupart du temps je m'en rendais compte. Là, non. Après avoir pris ce qu'il me fallait, je me relevai et pris la direction de la caisse, laissant mon téléphone au sol. J'arrivais à la caisse et posais mes achats  dessus.

- Bonjour !

Je me rendis compte que mon téléphone n'était plus là, et je n'avais aucune idée d'où j'avais pu le perdre. Lâchant un soupir, résignée, je sortis mon portefeuille pour payer... J'allais donc devoir voler un autre téléphone, sauf si par magie je le retrouvais sur le chemin, je ne savais pas que je l'avais perdu dans l'épicerie.
 
Anonymous
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another day at work

La journée sera encore longue, tu le savais pertinemment, il n’y avait rien à faire ici, enfin toi tu faisais ton boulot mais mis à part ça il n’y avait jamais beaucoup de mouvement. Tu saluais rapidement les gens lorsqu’ils entraient et ressortaient. Tu faisais ton job et ça s’arrêtait là. On t’avait demandé de faire un peu de rayonnage, du coup tu enchaînais avec la caisse, c’était une petite épicerie pas un grand supermarché, le patron n’avait pas le temps et ne pouvait pas se permettre de payer plus de deux salaires. Toi t’étais payé au minimum syndical mais ça t’allait tu ne demandais pas la lune et puis, au vu de ton parcours, c’était déjà très bien. Tu pensais cependant à peut-être faire une carrière dans la boxe mais tu ne sais pas si un jour tu auras le niveau pour ça. Cependant tu te disais qu’un gamin en galère réussissant dans la boxe ça pourrait être cool mais tu ne te faisais pas de film non plus. Pour le moment tu n’avais pas assez d’argents pour te prendre un appart, même dans ce quartier, quartier où t’as toujours vécu aussi longtemps que tu t’en souviennes. Tu vivais avec ta mère qui trimait pour payer le loyer pendant que ton connard de beau-père dépensait l’argent difficilement gagné de ta mère. Tu t’étais souvent dit qu’un jour tu réussirais à la sortir de cette merde, pour l’instant ce n’était pas possible, mais tu ferais de ton mieux pour l’aider parce que ta mère c’était la première femme de ta vie. Puis alors que tu songes à ce que tu feras après cette journée une cliente te sort de tes pensées. Elle pose ses achats sur le tapis roulant et te salue, tu fais de même, tu la salues. Bonjour, dis-tu avant de prendre article par article tout en les approchant le code barre de la machine. Un peu répétitif mais c’est le jeu. Et puis, t’entends à un moment donné un cri qui émane de l’autre côté du magasin puis un « oh voleur ! ». Le mec qui semblait être un voleur avait pris des mains de la vieille dame, son sac à main et comme dans l’épicerie, il n’y a personne pour assurer la sécurité, le mec se barre sans être inquiété. Pourtant, tu ne sais pas pourquoi, t’as besoin de rendre justice à cette pauvre dame. Tu chopes ton collègue en lui disant te remplacer vite fait et une fois chose faite, tu sors en trombe et cours en espérant rattraper le mec. C’était peut-être peine perdue, mais tu voulais quand même essayer.


@Lana Wilson

Spoiler:
 
Anonymous
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A peine eu-je sorti mon portefeuille qu'un cri retentit dans l'épicerie, et qu'un homme semblait partir en trombe avec le sac à main d'une vieille dame. Lâche ! J'étais aussi une voleuse, mais il ne me viendrait jamais à l'esprit d'aller voler une personne âgée. Non... j'avais un minimum de courage quand même, même si là, le type que j'avais en face de moi et à qui j'allais payer mes courses, partit en trombe pour essayer de choper le voleur. Non, je n'étais pas lâche, plutôt opportuniste... Alors que son collègue, qui devait prendre sa place temporairement, était plutôt dissipé en regardant partir les deux zigotos, j'en profitais pour me saisir de mes courses, ranger ce que je pouvais dans mes poches et mon sac, puis commencer à partir. Après tout, son collègue ne pouvait pas savoir que je n'avais pas payé... Je sortis donc ni vue ni connue de la boutique, mais à peine fus-je sortie que j'entendis cette voix, la voix de ce fameux collègue que j'avais cru enfumer.

- Reviens ici, voleuse !

Je regardais alors derrière moi. J'étais clairement captée. Et merde... Moi qui pensais revenir en plus, mais je ne pouvais plus faire machine arrière et lui, seul à la caisse, ne pouvait pas se permettre de me poursuivre... Je pensais donc être tranquille. Mais je ne traînais pas trop, l'autre ne tarderait pas trop à revenir. Mais tant pis, j'avançais comme si de rien était. Trop tard pour reculer, j'allais devoir assumer et, en général, j'assumais mes vols. Au passage, je dérobai le téléphone d'un passant, directement dans sa poche, puisque j'avais perdu le mien. L'appareil passa dans ma poche, puis je continuai ma petite évasion. Je ne savais pas où étaient partis les deux autres.
 

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