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Titre du sujet : you shouldn't be there (ricky)
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Anonymous
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you shouldn't be there

Il est bien tard, tu étais encore au studio, tu avais besoin d’une petite session seule et tranquille. Même si Broadway avait jugé que tu n’étais pas assez douée, que tu n’avais pas le niveau pour le moment, tu ne relâchais pas tes efforts, tu ne voulais pas te résoudre à abandonner tes rêves. Tu gardais ce rêve-là dans un coin de ta tête et tu t’entraînais parce que tu te disais que la prochaine fois tu serais prête et au niveau qu’ils souhaitaient. Tu aurais ta chance la prochaine fois. Tu n’en étais pas certaine mais tu avais à cœur de retenter l’expérience lorsque tu te sentirais prête. Cependant, tes élèves avaient besoin de toi ici, du coup tu t’entraînais le soir avant de rentrer à l’appart que tu partageais avec ta sœur. En plus, elle était sûrement sortie ou elle dormait déjà, tu verrais bien en rentrant dans tous les cas. Tu répétais ta chorégraphie avec acharnement et puis tu commences à fatiguer, à attendre le point de rupture, du moins pour cette soirée, il était temps de rentrer pour faire une bonne nuit, ou peut-être manger sur le pouce rapidement parce que t’avoues qu’en ce moment, tu te nourrissais peu et tu avais besoin de force pour tenir tes journées qui étaient bien remplies. C’est alors que lorsque tu quittes ta salle, tu entends du bruit, tu fronces les sourcils en te disant que c’est peut-être le fruit de ton imagination. Et puis alors que tu vas pour installer l’alarme, tu entends de la musique. Tu te demandes d’où cela peut venir et à l’écoute du son, tu constates qu’il émane de la salle du fond. Tu ne te poses pas de question et tu y vas d’un pas déterminé, c’est au moment-où tu voulais ouvrir la porte que tu regardes par la vitre qui sépare la salle du couloir et t’y vois un jeune homme, que tu ne connais ni d’Eve ni d’Adam, en train de danser. Tu te prends à le fixer et attendre qu’il termine pour finalement entrer dans la pièce. Tu finis par ouvrir la porte avec fracas et ça a le don de te faire sursauter mais tu n’es apparemment pas la seule. Tu continues à le fixer un instant avant de reprendre tes esprits et t’adresser à lui, en faisant mine d’être énervée qu’il soit entrée presque par effraction mais tu es également fasciné par la chorégraphie qu’il vient d’achever. Qu’est-ce que vous faites là ?! Demandes-tu en essayant de ne pas le brusquer, quoiqu’il n’est rentré par la porte, donc tu ne devrais pas te sentir mal de lui poser cette question.



@Ricky Trickett you shouldn't be there (ricky) 453120225
 
Anonymous
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i shouldn't be here
and yet...
@MADE BY ice and fire.


une soirée comme une autre. comme tant d'autres. une bouteille d'un alcool pas cher, c'est pas vraiment un élitiste de la picole, du moment que ça lui pique la gorge en passant ça lui va. tant que ça lui fait ressentir quelque chose. pas envie de se mêler au monde au bar chez charlie's, il a l'impression de trop y connaitre de gens, à force, de voir toujours les même têtes, il étouffe. il prend son plaisir coupable sur la plage, y a personne des couples au loin, il dérange personne, il vibe solo sur la plage les pieds dans le sable qui s'infiltre partout pendant qu'il est assis par terre. il boit. encore et encore, il va pas tarder à voir le fond de la bouteille, quand il se relève, il titube pas, il est encore en pleine possession de ses moyens quand il se redresse sur ses deux jambes, il a envie de marcher de respirer, peu importe où ça le mène. pourvu qu'il se perde et découvre au recoin d'une ruelle sombre un petit bijou qu'il aurait jamais trouvé s'il s'était pas perdu, il marche, croise quelques gens. peu à cette heure de plus en plus tardive au fil des pas, il sait pas combien de temps il a marché, il sait pas combien de fois il est passé au même endroit. il s'arrête. sans savoir trop pourquoi. juste parce qu'il en ressent le besoin inexplicable. porter par le destin surement. il croit en ce genre de connerie. il a besoin d'y croire pour donner un sens à tout ça. il regarde autour de lui et son regard se pose sur une enseigne modeste. mother nature studio. il s'approche. il sait pas pourquoi. studio de danse. il soupire. pris pas un élan de nostalgie d'une époque plus simple où il dansait dans un petit studio, pas si différent de celui-là, y avait juste pas la plage, à londres, là où il avait regardé danser les ballerines, là où y avait eu besoin d'un jeune homme pour aider, là où il était tombé amoureux de la danse, des sensations que ça faisait en lui de danser, cette façon de ressentir ses sentiments pleinement sans avoir besoin d'ouvrir la bouche. avec pudeur. sans trop s'en rendre compte, il ouvre la porte, avec une babiole qu'il avait toujours dans sa poche, il rentre sans faire de bruit, attirer par la salle de danse au fond. elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à celle où il a fait ses premiers pas de danse. c'est peut-être pour ça qu'il est rentré dedans, il a posé son téléphone par terre, il a fermé les yeux. / instinct de survis zéro pour un gars qui rentre par effraction dans un bâtiment inconnu. il se met à danser, à laisser son corps se mouvoir sur la musique, à laisser les tumultueux remous de ses emotions internes guider ses pas assurés. il ouvre pas les yeux de toute sa chorégraphie improvisée. il finit sa danse sur le sol, le front contre la parquet comme une prière quand la porte de la salle s'ouvre avec fracas dans le silence revenue de la nuit. il redresse la tête aussi vite. il sait pas pourquoi il bouge pas, il devrait s'enfuir par la fenêtre pas loin de là. elle était un peu petite, il aurait probablement un peu de mal à s'en extirper mais l'autre issue étant bloqué par la proprio des lieux, il avait pas vraiment d'autres options, c'était toujours mieux que celle qu'il avait prise, c'est à dire resté là tel un chiot effrayé à fixer la brune prêt à se prendre un coup de pied dans la truffe. « qu'est ce que vous faites là?! » l'éloquence de l'écossais, partie en fumée. « i - » le coeur qui bat à tout rompre dans sa carcasse encore recroquevillée au sol. « i'm … not here… » d'a------ccord… il se relève ramasse son portable par terre et se faufile on ne sait trop entre elle et la porte. du moins il essaye. pas aussi félin qu'il le croit. .