Mérèben est très enjoué par la situation, car en plus de passé un nouveau moment avec Alessio, celui-ci va lui apprendre des éléments de son métier et surtout sur les vins, qui il faut l’avouer pour le moment avait simplement but d’être juste bon à boire et faire plus chic que les autres boissons alcooliser. Il avait réduit la distance pour avoir ce lien si enivrant qu’être dans une sorte de confidence. L’hôte ne prend nullement ses distances et pour le plus grand damne de l’auteur, celui-ci cambre son corps sur la table pour attraper les amuses bouches et vraiment, c’était assez agréable à voir. Mérèben ne rata aucune miette de la scène l’écoutant lui répondre. Ce n’était pas lui qui avait été derrière les fourneaux, ce n’était pas grave c’est sûr, mais cela aurait été une bien délicieuse image qui aurait été crée dans l’esprit très imaginatif de l’invité. Avant même qu’il puisse répondre autre chose qu’un hochement de tête, voilà Alessio se penche à nouveau pour récupérer autres choses sur la table et il captiva tout de suite alors qu’il commençait à expliquer comment procéder à la dégustation.
Il ignorait tout cela, son regard se porta sur les bouteilles, les verres, le sceau, les serviettes puis dans les yeux de son interlocuteur. « Non je n’ai jamais fait de dégustation, c’est la première fois et j’ai tout à apprendre. » Il se saisit de la serviette, regardant les mouvements de son compagnon opérer avec une dextérité impressionnante. Il avait déjà été impressionné par le don artistique d’Alessio et là, il découvrait une nouvelle part de lui et surtout un domaine complètement inconnu. C’était la curiosité qui avait pris le pas, une de celle qui œuvre et se métamorphose en quelque chose d’assez fascinant. Le brun récupéra le verre qu’on lui tendait. « Merci Alessio, donc je dois prendre un peu de vin, puis je le garde en bouche puis je recrache. C’est juste pour avoir le goût et ne pas finir ivre avant la fin de la dégustation. D’accord, mais celles qui ne seront pas sélectionné, tu vas en faire quoi ? » Il le regarde en souriant, c’était une vraie question qu’il se posait. Il voulait comprendre comment cela marchait. Il évita de manger tout de suite, bien qu’il était très tenté, mais il voulait n’avoir aucun trouble pour sa première fois. Mérèben le regarde faire en premier, opérant par la suite une fois qu’il eut le plaisir de bien observer son hôte. C’était assez étrange de devoir lutter contre l’envie d’avaler, c’est cependant assez agréable, bien qu’il devait recracher par la suite. Il essuya sa bouche en regardant Alessio. « Il est plutôt agréable, un peu fort comparer à ce que j’ai l’habitude de boire, mais loin d’être aussi violent que ce que j’ai pu goûter une fois. » Il l’avait regardé dans les yeux et l’auteur n’avait pas raté l’occasion de lui aussi se plonger dans ses iris et cela prit un petit temps avant que le français ne se reprenne pour continuer de parler. « Tu as pris les bouteilles que toi, tu aimes bien ? » Mérèben pose une de ses mains à plat sur la table gardant ses yeux rivé sur son interlocuteur. D’ailleurs à force de le détailler, il le trouvait de plus en plus charment et peut-être que c’était dû au fait que l’homme en face de lui parlait de ce qu’il connaissait, mais il devenait aussi très sexy actuellement.
Il aurait bien voulu lui dire, sans langue de bois, mais cela risquait de devenir gênant. Alors il prit sur lui et comme pour tenir sa langue, il se la mordit doucement. Il ne pensa pas à manger les piccolini, bien trop omnibuler par ce que pouvait faire et surtout dire Alessio. En vérité, il pouvait lui parler de vin toute la soirée, l’auteur aurait adoré ce moment de privilège. Il resta assez proche de lui, ne diminuant pas la distance entre eux. « Tu as toujours été baigné dans l’art du vin ? »